Comment investir en Private Equity : Guide pratique 2025

Le Private Equity est un mode d’investissement qui permet aux entreprises de se développer et de s’affranchir des modes d’investissement traditionnels. En contrepartie, les investisseurs bénéficient de rendements potentiellement élevés et participent à la compétitivité de sociétés innovantes et au financement de l’économie de demain

Qu’est-ce que le Private Equity ?

Le Private Equity, ou capital-investissement en français, est une forme d'investissement qui consiste à financer la croissance, la transformation ou le redressement de sociétés non cotées en bourse.

Quels types de sociétés ?

Ces sociétés peuvent être des start-ups à fort potentiel (capital-risque), des entreprises en phase de croissance (capital-développement), ou des sociétés plus matures qui cherchent des moyens de financement pour se restructurer ou se développer.

Quels objectifs clés ?

L'investissement en Private Equity permet de détenir une part du capital de ces sociétés, avec l'objectif de réaliser une plus-value lors de la revente des parts. Bien que les rendements privés soient potentiellement élevés, ce type d'investissement comporte des risques liés à la diversification et à la liquidité.

Le fonctionnement du Private Equity

Le fonctionnement du Private Equity repose sur deux piliers : les acteurs impliqués dans l’opération, et le processus d’investissement lui-même.

Les principaux acteurs du Private Equity (GP et LP)

Les « General Partners » (GP) et les « Limited Partners » (LP) sont les principaux acteurs du capital-investissement. Les sociétés de gestion, également appelées General Partners (GPs), occupent une position centrale dans l’écosystème du Private Equity. Elles ont la responsabilité à la fois de la collecte de fonds auprès des investisseurs, appelés Limited Partners (LPs), et de la gestion active de ces capitaux.

Leur mission consiste à identifier, sélectionner et investir dans des entreprises non cotées présentant un fort potentiel de croissance. Elles accompagnent ensuite ces entreprises dans leur développement, dans le but de créer de la valeur, avant de réaliser la sortie (exit) des investissements. Ce processus génère des rendements pour leurs investisseurs et contribue à la dynamisation du marché privé.Les investisseurs, appelés Limited Partners (LPs), constituent les principaux contributeurs de capitaux pour les fonds de Private Equity.

Ils confient la gestion de ces fonds aux General Partners (GPs), responsables de la sélection, de l’investissement et de la gestion active des entreprises en portefeuille. Les LPs adoptent généralement une posture passive dans la gestion des fonds. Ils n’interviennent pas dans les décisions opérationnelles ou stratégiques liées aux investissements, faisant confiance à l’expertise des GPs pour optimiser la performance de leur capital investi.

Processus d'investissement dans le Private Equity

Il est possible d’investir en Private Equity de deux façons différentes : 
1- En participant directement dans une ou plusieurs entreprises
2- En investissant par le biais d’un fonds qui possède une multitude de participations

Les différents types de fonds dans le Private Equity ?

Les fonds d’investissement sont eux aussi multiples : FCPR (fonds commun de placement à risque), FCPI, FIP, FPCI fiscal ou non fiscal (fonds professionnels de capital investissement). La fiscalité pour les investisseurs varie en fonction des supports d'investissement et nous conseillons d’intégrer ces aspects dans la prise de décision. Nous rappelons également que ce guide ne fait pas office de conseil fiscal, chaque investisseur est invité à se rapprocher de son avocat-fiscaliste ou de son conseiller en gestion de patrimoine afin d’étudier les impacts en fonction de sa propre situation ainsi que de la structure utilisée pour effectuer l’investissement.

Fonds commun de placement à risques (FCPR)

Le FCPR est un fonds accessible aux investisseurs particuliers et institutionnels, qui doit consacrer au moins 50 % de ses actifs à des entreprises non cotées. Il permet de soutenir des sociétés en croissance tout en diversifiant son portefeuille.

Fonds Professionnels de Capital Investissement (FPCI)

Le FPCI est un véhicule d’investissement réservé aux professionnels pour investir dans des sociétés non cotées. Il permet une gestion dynamique et diversifiée des actifs, avec un horizon d’investissement à long terme.

Fonds Commun de Placement dans l’Innovation (FCPI)

Le FCPI est destiné à financer des entreprises innovantes, en particulier des PME technologiques ou à fort potentiel de croissance. Il doit investir au moins 70 % de ses actifs dans ces entreprises, en les accompagnant dans leur développement.

Société de Libre Partenariat (SLP)

La SLP est une structure souple, inspirée des modèles anglo-saxons, qui permet aux investisseurs professionnels de participer à des opérations de Private Equity avec une grande liberté de gestion. Elle favorise la flexibilité dans l’organisation et la gestion des investissements.

Les différentes stratégies d’investissement en Private Equity

A destination des jeunes sociétés innovantes à fort potentiel de développement.

Les investisseurs ou les fonds d’investissement intègrent le capital de ces entreprises, qui reçoivent en échange des fonds servant à financer leur activité et leur développement. Pour les investisseurs, le risque de perte en capital est important. Ils attendent donc des rendements élevés de la part des entreprises dont ils participent au capital.

Le capital-risque consiste à investir dans des start-ups ou des entreprises innovantes. Ce type d'investissement est risqué mais peut générer des rendements élevés, en particulier pour ceux qui parviennent à identifier les futurs leaders du marché. Le capital-risque est souvent associé aux business angels qui souhaitent soutenir des projets prometteurs.

A destination des sociétés déjà existantes et relativement mûres, qui ont donc déjà atteint le seuil de profitabilité.

L’objectif de ces entreprises est de lever du capital afin de continuer leur croissance ou de conquérir de nouveaux marchés.

Cette stratégie consiste à investir dans une entreprise, en entrant à son capital de manière minoritaire, aux côtés d’un fonds qui lui sera majoritaire.

Le co-invest permet une excellente diversification au travers de gérants spécialistes, sans que cela n’atténue la performance grâce à une structure de frais réduite et à un excellent momentum.

A destination de sociétés en difficulté qui cherchent des moyens de se redresser.

L’objectif de cette typologie de private equity consiste à apporter des capitaux et des moyens humains nécessaires à sortir l’entreprise de sa situation difficile, notamment en finançant son plan de redressement et en apurant une partie de sa dette.

L’objectif est de fournir des capitaux à des sociétés dont les actionnaires majoritaires ont le désir de se retirer, que ce retrait soit total ou partiel. Là aussi, les entreprises concernées sont déjà matures.

On parle de LBO (leveraged buy-out) pour combiner à la fois un financement en capital (grâce aux investisseurs) et de l’endettement (prêt bancaire) afin de transmettre l’entreprise à ses nouveaux propriétaires tout en se servant de sa capacité d’emprunt pour financer l’acquisition.

Trois options possibles : 

  • Le « family buy-out », lorsque la société est transmise à des descendants ou à des membres de la famille de l’actuel propriétaire.
  • Le « family buy-out », lorsque la société est transmise à des descendants ou à des membres de la famille de l’actuel propriétaire.
  • Le « MBO » (management buy-out), lorsque la société est rachetée par les cadres de l’entreprise.
  • Le « MBI » (management buy-in), lorsqu’elle est rachetée par une équipe de direction extérieure à l’entreprise.

La stratégie de Secondaire consiste pour les Fonds à apporter des solutions de liquidité à des investisseurs institutionnels en rachetant leurs parts dans des fonds ou à des gérants de fonds en acquérant des portefeuilles existants de sociétés avec eux ("fonds de continuation").

Le secondaire est une stratégie pertinente pour un investisseur particulier car elle dispose d'une forte résilience et d'un risque du produit sensiblement réduit par rapport au Private Equity "Primaire" grâce à :

  • Une forte diversification (géographies, taille de marchés, secteurs, millésimes, gérants…) : l'investisseur s’expose à un large éventail de sociétés sous-jacentes.
  • Des rachats de participations avec des maturités avancées et donc de la visibilité sur la courbe en J.
  • Un potentiel de distribution rapide grâce à une exposition à des actifs matures (une atténuation de la courbe en J avec des distributions et des retraits plus rapides).
  • Une sortie nette maximale de cash plus faible qu’en primaire.
  • historiquement autour de 60-70% (grâce notamment au « recyclage » des distributions par les fonds sous-jacents).

Qui peut investir en Private Equity ?

Investisseurs institutionnels

Les investisseurs institutionnels tels que les fonds de pension, les compagnies d'assurance, et les banques sont les principaux acteurs du private equity. Ils disposent de moyens financiers importants et peuvent donc engager des montants considérables dans des fonds de Private Equity.

Investisseurs particuliers

L'accès au Private Equity n'est pas limité aux institutionnels. Les particuliers peuvent désormais depuis quelques années également investir grâce à des véhicules d'investissement tels que les FCPR, FPCI, FCPI, ou les FIP, via des assurances-vie ou des comptes-titres. Face à une offre qui s’étoffe de mois en mois, le besoin de sélection pour une clientèle privée est indispensable et nous pensons qu’il est fortement préférable de souscrire via un acteur spécialisé qui saura identifier les sociétés capables de générer du rendement sur une longue durée

Investissement

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Les étapes pour investir en Private Equity

Sélectionner les fonds de Private Equity

Il existe plusieurs grandes stratégies en Private Equity. À celles-ci s’ajoutent de nombreuses sous-stratégies, les fonds étant généralement spécialisés sur certains axes :
- géographie,
- taille des entreprises ciblées,
- secteur d’activité,
- stade de maturité, etc.

Prenons un exemple : un investisseur souhaite s’exposer au capital-développement (growth capital) en investissant dans des entreprises de taille moyenne (mid-cap) du secteur de la santé en Europe. Il sélectionnera alors un fonds réunissant précisément ces critères. Au total, il existe des centaines de combinaisons possibles en Private Equity. La pertinence de chaque approche dépendra à la fois du contexte macroéconomique et des objectifs spécifiques de l’investisseur.

Due diligence : analyser les opportunités

Une fois la stratégie d’investissement définie, l’étape suivante consiste à choisir le ou les fonds capables de l’exécuter avec excellence. C’est un processus clé, car à stratégie identique, la performance peut varier fortement d’un fonds à l’autre.En effet, pour une même thèse d’investissement (par exemple, le capital-développement dans la santé en Europe), il peut exister plusieurs dizaines, voire centaines, de fonds disponibles sur le marché.

Tous ne se valent pas. La sélection doit donc s’appuyer sur une analyse rigoureuse de plusieurs critères :

Chez Opale Capital, nous accordons une importance majeure à cette phase. Chaque fonds proposé est issu d’un processus de sélection exigeant, fondé sur une double expertise : celle de l’équipe Opale Capital, et celle de Tikehau Capital, gestionnaire d’actifs alternatifs reconnu mondialement.

Le fonctionnement d’un fonds de Private Equity 

Après avoir identifié sa stratégie et sélectionné le ou les fonds adaptés, l’investisseur passe à la phase d’engagement. Cela consiste à souscrire un montant d’investissement auprès du fonds, sans que la totalité des capitaux ne soit appelée immédiatement.

Étapes clés du processus :

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Engagement initial

L’investisseur signe un bulletin de souscription formalisant son engagement à investir un montant défini.
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Appels de fonds échelonnés

Contrairement à un investissement coté, les capitaux ne sont pas versés en une seule fois. Le fonds effectue des appels de fonds progressifs au fur et à mesure de ses investissements dans les entreprises cibles. Ces appels sont le plus souvent planifiés sur une durée de 3 à 6 ans environ.
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Période d’investissement vs. désinvestissement

La première phase (appelée période d’investissement) est suivie d’une phase de création de valeur et de cession des participations (période de désinvestissement), au cours de laquelle l’investisseur commence à percevoir des distributions.
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Distributions et retour sur investissement

Les plus-values réalisées lors des cessions sont redistribuées aux investisseurs, sous forme de distributions progressives, jusqu’à liquidation totale du fonds, en général au bout de 8 à 10 ans.

Quel rendement avec un investissement en Private Equity ?

Les apporteurs de capitaux privés investissent en Private Equity principalement dans le but de réaliser des plus-values à la sortie. Le marché du capital-investissement enregistre une croissance soutenue, avec des performances relativement élevées. Il reste ainsi un placement performant et résilient sur le long terme.

Selon France Invest, à la fin de 2022, la performance nette du capital-investissement français s’établit comme suit :

Quelle est la durée typique d’un investissement en Private Equity ?

Les horizons d'investissement longs

Le private equity est un investissement à long terme qui s'étend généralement sur une période de 6 à 10 ans. Les investisseurs doivent donc être prêts à immobiliser leur capital pendant une longue durée. Cette période est nécessaire pour permettre aux sociétés financées de se développer et de créer de la valeur.

Les options de sortie pour les investisseurs

Les options de sortie comprennent la vente des parts à un autre investisseur, l'introduction en bourse, ou la revente à un acteur industriel. Le choix de la stratégie de sortie dépend des conditions du marché et des performances de l'entreprise financée.

Quels sont les risques et avantages liés au Private Equity ?

Risques pour les investisseurs : liquidité et perte en capital

Les fonds de private equity sont généralement fermés pendant plusieurs années (6-10 ans en moyenne), sans possibilité de revente immédiate. Comme pour tout investissement en capital, il existe un risque de perte partielle ou totale de l’investissement.

Ticket d’entrée souvent élevé
Les investissements sont souvent réservés à des investisseurs avertis, avec des tickets d’entrée significatifs (100k€ chez Opale Capital).

Visibilité limitée sur les sous-jacents
Contrairement aux actions cotées, les informations sur les sociétés en portefeuille ne sont pas disponibles en continu, elles sont actualisées régulièrement (trimestriellement/semestriellement).

Comme tout investissement susceptible de générer des rendements substantiels, investir en Private Equity comporte également certains risques qu’il convient de prendre en compte. Parmi les principaux, figure le risque de perte en capital, car le développement des sociétés financées n’est jamais garanti. En cas de faillite, l’investisseur peut perdre tout ou partie de sa mise initiale.

De plus, les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Bien que le Private Equity ait affiché d’excellentes performances ces dernières années, il n’est pas certain que les rendements resteront aussi attractifs à l’avenir. En cas de retournement des marchés, ceux-ci pourraient diminuer. Par ailleurs, le capital-investissement est un placement à long terme et peu liquide. L’investisseur doit être prêt à immobiliser ses fonds pendant une période souvent supérieure à cinq ans. De plus, il n’existe pas de marché secondaire permettant de revendre facilement ses titres avant l’échéance.

Avantages pour les investisseurs

  • Performance potentiellement élevée
    Le private equity offre historiquement des rendements supérieurs à ceux des classes d’actifs cotées, en contrepartie d’un risque plus élevé et d’une moindre liquidité.
  • Diversification du portefeuille
    En investissant dans des sociétés non cotées, les investisseurs diversifient leur portefeuille au-delà des marchés publics, réduisant la corrélation avec les actifs traditionnels.
  • Accès à l’économie réelle
    Les investissements soutiennent directement la croissance des PME et ETI, souvent en phase de développement ou de transformation, créant ainsi de la valeur sur le long terme.
  • Avantage fiscal dans certains cas
    Certains dispositifs fiscaux (selon le pays) permettent de bénéficier d’avantages fiscaux en investissant dans le Private Equity.
  • Accompagnement actif des entreprises
    Les fonds de private equity jouent un rôle actif en accompagnant les dirigeants sur la stratégie, le développement commercial et la gouvernance, créant de la valeur additionnelle.

Risques pour les entreprises : dilution, surendettement (notamment LBO)

Les entreprises non cotées constituent les principaux bénéficiaires des investissements en Private Equity. Qu’elles soient en phase de croissance, de développement ou de redressement, elles cherchent à obtenir des capitaux pour financer leurs projets stratégiques. Le recours au Private Equity leur offre une alternative aux marchés boursiers traditionnels, tout en bénéficiant d’un accompagnement personnalisé visant à optimiser leur potentiel de développement.

Les tendances actuelles et à venir du Private Equity ?

L’histoire du private equity, comme évoqué plus haut, a connu plusieurs temps forts et des moments plus difficiles. Mais quel futur peut-on envisager pour ce mode d’investissement ?

📊 Les tendances actuelles du marché

  • En 2023, les levées de fonds en France ont atteint 31,2 milliards d’euros selon une étude de France Invest.
  • Le second semestre a été le plus performant, avec :
    • Une hausse de 25 % du montant levé.
    • Une augmentation de 13 % du nombre d’opérations réalisées.
  • Cette progression s’explique par une concentration des capitaux autour de quelques grands acteurs, avec plusieurs levées dépassant le milliard d’euros.

💼 Le rôle du private equity dans l’économie de demain

  • Le capital-investissement est un levier essentiel pour financer les entreprises en croissance, souvent exclues des financements traditionnels.
  • Il apporte un soutien crucial à des entreprises innovantes dans des secteurs porteurs tels que :
    • La tech
    • La santé
    • Les services
  • Ces investissements permettent l’émergence de licornes françaises et renforcent la compétitivité internationale de la France.

📈 Impact économique et création d’emplois

  • En 2022, le private equity a contribué à la création de plus de 100 000 emplois, selon France Invest.
  • Entre 2017 et 2022, ce sont 330 000 emplois qui ont été générés.
  • La tendance est à la hausse : en 2022, le nombre d’emplois créés a augmenté de 6,9 % en un an.

🚀 Un levier de financement long terme pour les entrepreneurs

  • L’engagement des fonds se fait généralement sur le long terme, entre 5 et 10 ans.
  • Pour les investisseurs, cela représente une opportunité d’optimisation de portefeuille à travers une exposition à des entreprises dynamiques et en forte croissance.

FAQ sur le Private Equity

Est-ce le bon moment pour investir en Private Equity ?

Les actifs non cotés présentent une faible corrélation avec les marchés boursiers, qui restent très volatils et soumis à une turbulence accrue. La diversification vers ces actifs permettrait de réduire la dépendance d’un portefeuille à l’égard des marchés actions mondiaux. De plus, dans un contexte d’incertitude économique et politique, le non coté pourrait offrir des opportunités, notamment dans des segments résilients ou contre-courants, souvent moins touchés par la volatilité et l’instabilité du marché financier traditionnel.

Le Private Equity est-il réservé aux investisseurs fortunés ?

Traditionnellement réservé aux investisseurs institutionnels, le Private Equity s’est peu à peu démocratisé auprès des particuliers, notamment par le biais de :

- Plateformes spécialisées : Des plateformes en ligne ont émergé, offrant des solutions d’investissement en private equity, facilitant ainsi l’accès à cette classe d’actifs.

- Fonds dédiés : Certaines sociétés de gestion proposent désormais des fonds spécifiquement conçus pour les investisseurs particuliers, avec des seuils d’investissement adaptés à leurs profils.

- Assurance-vie et produits structurés : Le Private Equity trouve désormais une place croissante dans les offres d’assurance-vie, offrant ainsi aux particuliers la possibilité d’accéder à ces actifs tout en bénéficiant d’une certaine flexibilité en termes de liquidité et d’avantages fiscaux.

Combien de temps faut-il immobiliser son capital en Private Equity ?

Les capitaux investis dans le private equity sont généralement immobilisés sur une période prolongée, souvent comprise entre 8 et 12 ans, sans possibilité de restitution anticipée avant la maturité du fonds. Ce type d’investissement requiert ainsi une gestion patrimoniale rigoureuse, dans la mesure où il convient de n’engager que des sommes dont on n’a pas besoin à court ou moyen terme. Il est essentiel d’adopter une stratégie patrimoniale adaptée, en tenant compte de cet horizon de placement long, afin d’éviter tout stress financier en cas d’imprévu ou d’urgence financière, et de garantir une allocation cohérente avec l’ensemble de ses objectifs financiers.

Comment choisir un fonds de private equity ?

Il est important de reconnaître que tous les fonds de Private Equity ne se valent pas en termes de performance, de gestion ou de potentiel de croissance. Afin de maximiser vos chances de succès, il est crucial de mener une sélection rigoureuse en fonction de plusieurs critères clés :

- L’expérience et le track record de l’équipe de gestion : La compétence, la stabilité et la réussite passée des gestionnaires sont des indicateurs essentiels. Une équipe ayant une longue expérience et un historique solide dans la gestion de fonds similaires ou dans le secteur d’investissement choisi est généralement plus apte à naviguer dans les cycles économiques et à identifier les opportunités à forte valeur ajoutée.

- La stratégie d’investissement : Il convient d’analyser en détail le segment de Private Equity ciblé (capital-risque, croissance, redressement…), les secteurs d’activité privilégiés, ainsi que les zones géographiques couvertes. Une stratégie bien définie et cohérente avec vos objectifs d’investissement garantit une meilleure adéquation avec votre profil et votre horizon de placement.

- Les performances historiques des précédents millésimes : Bien que les performances passées ne garantissent pas les résultats futurs, elles offrent néanmoins une indication sur la capacité du fonds à générer de la valeur, à gérer efficacement ses investissements et à respecter ses objectifs de rendement.

- La capacité à créer de la valeur dans les sociétés en portefeuille : Un fonds performants se caractérise aussi par sa faculté à accompagner activement ses sociétés dans leur développement, en apportant des leviers opérationnels, stratégiques ou financiers. La qualité de la gestion active est un facteur déterminant pour maximiser la croissance et la rentabilité.

- Le réseau sectoriel et opérationnel : La force du réseau du gestionnaire — ses contacts, partenaires, investisseurs et influence dans l’écosystème — constitue un atout majeur pour sourcer les meilleures opportunités d’investissement, négocier efficacement et accompagner la croissance des sociétés en portefeuille.

- Les frais de gestion et de performance : Enfin, il est essentiel d’évaluer la structure des coûts attachés au fonds, notamment les frais de gestion annuels et la rémunération de performance (carried interest). Des frais excessifs peuvent éroder significativement les gains potentiels, d’où l’importance de mesurer leur justesse en regard des performances attendues.

En résumé, la sélection d’un fonds de Private Equity doit s’appuyer sur une analyse approfondie de ces critères pour dénicher des opportunités à fort potentiel, alignées avec votre profil d’investisseur et vos objectifs de long terme.

L’investissement en private equity permet-il de réduire ses impôts ?

Pour maximiser la performance de ses investissements en Private Equity, il est crucial d’adopter une approche combinant des stratégies d’investissement avisées et des solutions fiscales judicieuses. Cette synergie permet non seulement de renforcer le potentiel de rendement, mais aussi d’optimiser la gestion fiscale des gains réalisés.

La diversification constitue l’un des piliers fondamentaux pour réduire la volatilité et atténuer les risques inhérents à tout placement en Private Equity. En investissant dans un ensemble varié d’entreprises, de secteurs d’activité et de zones géographiques, l’investisseur augmente ses chances de capter des opportunités profitables, tout en limitant l’impact négatif potentiel d’un secteur ou d’un marché spécifique en difficulté.

De plus, une diversification bien orchestrée facilite également une optimisation fiscale. En dispersant ses investissements entre différents fonds, structures ou classes d’actifs, il est possible de répartir les rendements, les plus-values ou les pertes, ce qui permet d’amortir l’impact fiscal global. Elle offre aussi la possibilité d’exploiter diverses stratégies fiscales, telles que l’utilisation de véhicules d’investissement fiscalement avantageux, le report d’imposition ou la compensation de pertes, afin d’accroître la rentabilité nette après impôt.